"Nous avions connu des siècles de grandeur, de fortune et de pouvoir. Des temps héroïques où nos usines produisaient à plein régime, où nos villes se déployaient jusqu'aux pieds des montagnes et jetaient leurs ponts par dessus les fleuves. (...) Mais un jour, les vents tournèrent, emportant avec eux nos anciennes gloires."


Le roman commence au cœur d’une ville en crise. L’ambiance est crépusculaire. 

À des centaines de kilomètres à la ronde, il ne reste plus qu’une seule usine en activité où une poignée d’ouvriers et d’ouvrières fabriquent du matériel de guerre. 

C’est là que travaille Hama. 

C’est là que, venu d’ailleurs, Bo arrive un matin d’hiver. 

Leur coup de foudre va réveiller les cœurs endormis. Leur histoire d’amour va redonner le goût de vivre à toute la communauté, et entraîner la réouverture d’un cabaret, le Castor Blagueur. 

Bo y découvrira la poésie des magiciens, la fantaisie des transformistes, la légèreté des jongleurs. Hama l’y emmènera danser le dimanche après-midi. 

Jusqu’au matin où… 

 

"Tu crois qu’il faut toujours perdre une part de soi pour que la vie continue ?"

 

 

Tant que nous sommes vivants est un roman construit en cercles, en mouvement et en contrastes, comme le symbole du yin et du yang. 

Il est né sous le signe du feu. 

Je l’ai dédié aux ouvriers et ouvrières de ma famille, en pensant notamment à mon grand-père André qui travaillait dans une poudrerie et à ma grand-mère « Titine » qui travaillait à la chaîne, dans une usine de roulement à billes. 

 

C’est un conte moderne où le passé et le présent s’entremêlent. 

C’est une histoire d’amours. Au pluriel. 

 

Vous trouverez ce même roman, avec la même magnifique couverture d'Hélène Druvert, en format poche, dans la collection Pôle Fiction.


Grand Prix SGDL (Société des Gens de Lettres) du roman jeunesse 2015  

Extrait du dossier de presse : 

« Tant que nous sommes vivants emprunte parfois les pistes du récit social le plus brutal, explore un instant les chemins du conte merveilleux, passe avec fluidité du roman d’amour au récit initiatique, mais avec toujours au centre de l’écriture, cette conviction qu’il existe, même au cœur du danger, de la désillusion et de la mort, un atome d’humanité que personne ne pourra jamais détruire. 
La force d’Anne-Laure Bondoux est de nous montrer qu’une vie difficile n’est pas une vie ratée, qu’un amour non abouti reste un amour, et que le rêve brisé de l’un sera probablement réalisé par l’autre.C’est cela la puissance de la vie. Cette transmission du désir d’exister et cette quête non négociable du bonheur. » Gérald Aubert, dramaturge, administrateur de la SGDL et membre du jury 

 

"Promenade de chantier"

Je propose, autour de ce roman, ce que j'ai appelé une "promenade de chantier" : en projetant un diaporama que j'accompagne de lectures d'extraits et de commentaires, j'invite les lecteurs à entrer dans les coulisses de la création de ce roman. 

 

C'est une alternative à l'échange traditionnel de questions-réponses, et une façon de montrer où les idées prennent leur source. 

 

Si ce support vous intéresse, passez par la page contact.

(sachant qu'il y a des années où je mets les rencontres entre parenthèses... merci de votre compréhension!)


Le roman à l'étranger